Les Frem’Bees prennent de la hauteur et s’invitent sur les toits du lycée Frémont

Vendredi 27 août 2021, sur un des toits de l’institution Frémont à Lisieux, trois ruches ont été installées. À l’origine de ce projet, Gwenaëlle Le Mao et Anne-Coralie Delval, deux élèves de terminale.

« C’est en discutant autour d’une table que l’idée d’implanter des ruches au sein de notre établissement a germé. » Les deux jeunes filles soumettent le projet à madame Pépin, la directrice de l’établissement de Lisieux, qui, si elle adhère immédiatement à la proposition, demande à Gwenaëlle et Anne-Coralie de trouver les financements nécessaires.

« C’est une démarche écologique, tout à fait dans l’air du temps. Mais je voulais que les filles s’investissent afin de concrétiser leur projet. » Déterminées et très motivées, Gwenaëlle et Anne-Coralie font appel à Anne-Karine Mathieu, technicienne de laboratoire et à Catherine Moreau-Pherivong et David Mesrouze, professeurs de physique chimie.

L’essaim se gonfle et s’abandonne

« Ce projet est un engagement fort qui nous permettra peut-être d’obtenir l’écolabel mais aussi de faire un lien avec les programmes de SVT et l’enseignement des sciences physiques. » La réponse est spontanée, unanime et affirmative. Restent alors à trouver les sponsors et un apiculteur pour finaliser l’objectif.

Gwenaëlle et Anne-Coralie rencontrent Emmanuel Laviec, apiculteur de la Miellerie de Malicorne, qui les écoute et accepte de parrainer le projet. Sans se décourager, Gwenaëlle et Anne-Coralie, après avoir essuyé quelques refus, trouvent les donateurs et les partenaires essentiels pour la réalisation de leur plan.

« Ce n’est pas facile de s’entendre dire non. Mais nous n’avons pas baissé les bras, nous sommes trop concernées par la protection de la biodiversité. »

Et c’est sous le regard bienveillant et admiratif de tous, que les deux élèves de terminale ont commenté la mise en place des ruches sur le toit de l’institution Frémont.

Gwenaëlle, Anne-Coralie, Anne-Karine MATHIEU, Catherine MOREAU-PHERIVONG et David MESROUZE