Article issu du Pays d’Auge par Paul Lesigne :
« D’ici 2025, tous les élèves du lycée Les Rosiers devraient rejoindre le site du lycée Frémont, en centre-ville de Lisieux (Calvados).
D’ici la rentrée de septembre 2025, tous les élèves du lycée Les Rosiers, chemin de Rocques, vont rejoindre leurs camarades du lycée Frémont, rue Paul Banaston à Lisieux (Calvados).
Six classes dès septembre 2023
C’est l’objectif du projet « Cap 2025 » porté par la direction commune des deux établissements catholiques d’enseignement : « Accueillir sur un même site, au cœur de la ville, un lycée polyvalent préparant aux baccalauréats général, technologique et professionnel, à l’enseignement supérieur avec le BTS Professions immobilières, au Brevet des collèges avec la 3e prépa-métiers, et proposant des formations en alternances. »
Six classes des Rosiers, « dont les classes de BTS », vont rejoindre le centre-ville dès septembre 2023. Les neuf autres classes doivent suivre d’ici septembre 2025, donc. Les deux établissements compteront environ 630 élèves à la rentrée prochaine.
De gros travaux
Pour réunir tout le monde sur un même site, des travaux de « modernisation, d’adaptation et d’agrandissement » commencent au lycée Frémont, annonce Paul Mercier, président de l’Ogec, organisme de gestion de l’enseignement catholique. Le bâtiment datant de 1830, « vétuste » et inutilisé, sera démoli puis reconstruit.
Un autre bâtiment sortira aussi de terre quelques mètres plus loin. Quant aux autres, ils seront modernisés et rénovés, avec « notamment des rénovations thermiques et pour l’accessibilité ». Le coût total du projet n’est pas chiffré, mais devrait atteindre « plusieurs millions d’euros », annonce Paul Mercier.
« Le maintien des filières et des spécificités pédagogiques »
Pour Tuyêt Mai Pépin, la cheffe d’établissements, ce regroupement sur un site fait suite à « la réécriture d’un projet éducatif commun il y a deux ans » : « Nous continuons dans cette logique-là. »
Il doit permettre de « mutualiser des projets et des options », de « faciliter les passerelles d’une unité pédagogique à l’autre » et de permettre à tous les jeunes de profiter de « l’attractivité du centre-ville ».
« Nous voulons aussi développer l’apprentissage, car il y a une réelle demande. »Tuyêt Mai Pépin
Néanmoins, Les Rosiers et Frémont vont « conserver leur identité », avec « le maintien des filières et des spécificités pédagogiques » : « Il faut garder cette force-là », assure la cheffe d’établissements.
Quel avenir pour le site des Rosiers ?
Ce regroupement est aussi un moyen de « résoudre une problématique immobilière sur les Rosiers », ajoute le président de l’Ogec. Le « décret tertiaire » impose de réduire les consommations d’énergie dans les locaux à usage tertiaire, pour atteindre « moins 40 % en 2030, moins 50 % en 2040 et moins 60 % en 2050, en kWh » : « C’est un des paramètres à prendre en compte. Nous avons choisi d’investir sur un site et de n’en garder qu’un. » L’avenir du site des Rosiers n’est pas connu, pour l’instant.
Paul Mercier, président de l’Ogec et Tuyêt Mai Pépin, cheffe d’établissement. ©Le Pays d’Auge
Le bâtiment de gauche, datant de 1830, va être démoli. ©Le Pays d’Auge